Pour cette nouvelle sortie, Sylvie a pu se joindre au trio des Cop’ines. AnneD espère pouvoir nous accompagner la prochaine fois. Nous voilà donc parties vers le Sud par une belle journée ensoleillée pré-printanière. L’air est encore un peu frais mais il fait plus chaud que ces derniers jours et nous en sommes bien contentes.
La première étape est au Faou dans l’atelier d’une toute jeune créatrice de chapeaux et de vêtements. Mesdames, si vous avez un mariage en vue et si un couvre-chef est de mise, n’hésitez surtout pas à lui rendre visite, elle vous proposera des modèles ou créera avec vous celui de vos rêves ! Si c’est d’un sac ou d’un manteau dont vous avez besoin… pas de souci, venez voir Faltazi (mot breton = fantaisie, imagination) directement à son atelier au 21, av. du général de Gaulle (ouvert à partir de 10h30) avec ou sans patron et vous ne serez pas déçues, ou allez jeter un œil sur son joli blog http://faltazi.over-blog.com/categorie-11156775.html.
Nous quittons Le Faou et prenons la voie express en direction de Quimper, puis d’Audierne… Nous n’aurons pas de chance avec nos deux étapes suivantes, toutes deux fermées en cette saison. Vivement le mois d’avril qui voit s’ouvrir de nouveau tous les petits commerces, telles les fleurs de nos jardins à la saison nouvelle ! C’est donc avec regret que nous passerons sans descendre de voiture devant « Hermine de riens » au 7, rue André Foy à Landudec, jolie brocante ouverte l’après-midi uniquement ainsi que devant la célèbre Boutique « Henaff » au 4, route de Plozévet, en Pouldreuzic, exceptionnellement close ce jour-là.
Mais nous avons plus d’un tour dans nos sacs. Notre route est jalonnée de jolis sites, c’est donc au niveau de Tréogat avant Plounéourn-Lanvern que nous tournerons à droite en direction des plages pour photographier les belles ruines de la Chapelle de Languidou…
http://www.plovan.fr/index.php?rubrique=associations&art_rub=2&id_article=111
Après cette étape nous prendrons la route en direction de Concarneau. A Combrit nous avons bien une brocante mais nous la connaissons et nous passons notre chemin. Voyant que nous n’arriverons jamais avant midi à Concarneau, nous décidons de faire la pause déjeuner dans notre crêperie St Nicolas à Fouesnant que Sylvie va découvrir et apprécier. Après ce moment de détente dans la bonne humeur après crêpes andouille-soubises pour les unes et saucisse-frites pour les autres, nous reprenons la route vers le Casa de Concarneau, grand magasin de décorations qui pour l’heure n’est pas encore ouvert. Nous descendons vers la grande plage en attendant l’ouverture et nous profitons de la beauté des lieux, attablées devant la mer et devant la première tasse de thé du jour ! Que de fou-rires en cet endroit ! Anne arbore en ce jour un immense sac-coffre-fort, comme elle l’appelle, trouvé par Michel à la Foire St Michel de Brest… inutile de dire qu’il ne passe pas inaperçu !
En remontant vers la voiture Sylvie et Anne déracinent deux « mauves » qu’elles ont bien l’intention de replanter dans leur jardin respectif.
Les souvenirs de nos sorties vont donc non seulement continuer à envahir nos maisons mais commencer à investir également nos jardins !
Nous remontons vers la Zac où Casa nous ouvre toutes grandes ses portes. Nous nous engouffrons et nous nous dispersons à la recherche de déco de Pâques qui viendront embellir notre table de fête. Nous restons un moment à fureter d’allées en allées et ressortirons chacune avec un petit sac rempli de trouvailles jolies.
Nous filons vers le Nord à Rosporden. Nous y trouvons une sympathique brocante au 26, rue Louis Pasteur dans laquelle Anne, toute heureuse, découvre un superbe et grand miroir ovale surmonté d’un gros nœud et décoré d’une multitude de petits glands, courants tout autour du cadre. La brocanteuse est très aimable et agréable et nous passerons un petit moment sympathique avec elle. Anne trouvera également un petit ange en biscuit qui ira, sans nul doute, rejoindre la collection familiale dans un coin choisi de la maison. Sylvie a bien été tentée par une jolie vitrine d’encoignure mais celle-ci restera finalement à sa place. Babeth et moi restons stoïques même si certains objets attirent nos regards. Il faut bien se rendre à l’évidence… nous n’avons plus de place chez nous… à moins de faire le vide avant, pour mieux remplir ensuite ! Mais nous aurions bien du mal toutes les deux à nous séparer de nos biens acquis au fil du temps.
Nous reprenons la route en direction de Bannalec. Nous connaissons là un dépôt-vente intéressant « Le Korrigan », juste à la sortie de Rosporden au lieu dit Navalhars, ouvert tous les après-midi. Malheureusement, ce jour-là le dépôt-vente est fermé pour cause de débarras dans une maison des environs. C’est bien notre veine ! Nous continuons donc notre chemin en prenant les petites routes qui vont nous faire passer, quelques kilomètres plus loin au nord de Quimperlé, dans le département du Morbihan.
Nous voilà donc à St Fiacre. Jolie et magnifique église dont le jubé en bois est le plus vieux de Bretagne.
http://pharouest.ac-rennes.fr/e220032R/archives/jubes/servel/document/faouet.htm.
Mais la saison n’est pas à l’ouverture là non plus… du moins en semaine et nous nous contenterons d’en faire le tour et de faire quelques pas dans le petit hameau juxtaposant et composé de vieilles maisons typiques. C’est là qu’Anne décidera soudainement de se constituer, puisque celles-ci jonchent le sol, une collection de pommes de pin qui iront probablement embellir une future couronne de Noël. Une tasse de thé est engloutie sur le parking.
Après St Fiacre, les Halles du Faouët s’offrent à nous. Superbes et grandioses avec une charpente magnifique, elles datent du XVIème.
Puis nous sortons du Faouët et nous nous dirigeons vers la Chapelle Ste Barbe toute aussi connue mais encore plus curieuse. Construite à flan de colline sur la roche, imposante et élégante elle apparaît derrière un petit manoir qui fait office de maison d’accueil l’été. Sur le site, une énorme cloche fait le bonheur des visiteurs. C’est à celui qui, en tirant sur la grosse corde, arrivera avec le battant à toucher les deux côtés intérieurs en faisant entendre le son grave et sonore de la cloche. Nous nous essaierons chacune à notre tour bien évidemment ! Anne aura trouvé sur ce lieu de quoi grossir sa collection de pommes de pin si bien commencée auparavant.
En nous promettant de revenir aux beaux jours pour visiter l’intérieur de ce bel édifice, nous quittons les lieux pour nous rendre à Berné où se trouvent deux brocantes. Une qui s’avérera définitivement fermée, l’autre « Ouest Berné » au bord de la route en direction de Plouay, à l’entrée de la Zac de Poulhibet, nous ouvrira ses portes bien gentiment. Anne raflera là tous les vieux pots de confitures épais et de toutes formes.
Il est déjà 18h30. Nous allons donc nous diriger tambour battant vers la dernière étape prévue qui n’est autre que le Château de Pont-Calleck. Nous y arriverons un quart d’heure après et n’oserons donc pas franchir les grilles qui, à cette heure peuvent très bien être fermées pour la nuit. Nous faisons demi tour devant l’Ecole des filles qui se trouvent de l’autre côté de la route et descendrons la jolie route qui mène au moulin en contre bas, au bord du joli lac. Le château surplombe celui-ci mais la végétation nous empêche de le voir en entier. Là aussi nous nous promettons de revenir !
Et c’est ainsi que notre virée du jour s’achèvera. Avant de rejoindre Lorient par la D769 nous prendrons des photos de ce site idéal où une communauté de religieuses dominicaines s’occupent, côté château, d’enfants en difficultés familiales ou scolaires et côté de l’école, de l’éducation intellectuelle de jeunes filles jusqu’au niveau du Bac.
Nous stopperons en cours de route à Quimperlé pour prévenir nos proches que nous rentrons. Le retour sera « obscurci » par un vilain flash qui nous aura pris pour cible alors que nous étions dépassés par un bolide. Mais étant moi aussi légèrement au dessus de la vitesse autorisée, je vais sans doute en prendre pour mon grade ! Il faut bien un début à tout mais, je me serais bien passée de celui là !
A 20h30, nous arrivions à Hanvec. N’est-ce pas sage après un périple pareil ?
Claire-Cerise